Mon territoire à Moâ !

La crise sanitaire et le confinement nous poussent dans nos retranchements : nous pouvons souffrir de la solitude. Ou de la promiscuité. Ou des deux. Le manque ou l’envahissement de l’autre.

Et il faut gérer toutes les émotions qui accompagnent ces situations. Par exemple, dans la solitude, c’est le sens de sa propre existence qui vacille : le désarroi, la tristesse ou l’angoisse peuvent surgir.  Dans la promiscuité, c’est la confusion ou peut-être la colère qui peuvent se manifester.

Comment tisser des relations créatives et bonnes ? Comment reconnaître ses besoins et poser ses limites sans brusquer la situation ? Comment entrer en contact avec l’autre d’une manière qui respecte nos contraintes mutuelles ? Comment apaiser les tensions par l’humour ?

Toutes ces questions seront abordées par les clowns, d’une manière joyeuse et créative.
Imaginez un clown qui ne connait pas ses besoins, ni ses limites, ni les limites du territoire de l’autre : dès que l’autre s’approche, il se sent immédiatement envahi. Face à lui, il y a un autre clown qui a un sympathique besoin de chaleur humaine ou une furieuse envie de promiscuité. Comment vont-ils entrer en relation ? Comment vont-ils tisser des échanges fertiles ?

Dans notre pratique du clown, il n’y a rien à réussir. Nous nous attachons aux processus. Le résultat créatif fait partie du processus. Toutes ces expériences, vécues dans le jeu, le respect mutuel et le plaisir nous permettent d’explorer des parties de nous-mêmes, en situation.